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Stress et procrastination : un cercle vicieux ?

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Tu sais que tu dois bosser. Tu vois la deadline approcher. Et pourtant, tu ouvres YouTube, tu scrolles sur Tiktok... puis tu stresses encore plus. Tu culpabilises, tu te mets la pression… et tu repousses encore. Bienvenue dans le cercle infernal stress–procrastination.


Quand ton stress te fait fuir au lieu d’agir

Derrière la procrastination, il y a souvent une réaction de stress. Tu redoutes l’échec, le jugement, ou même juste de ne pas être à la hauteur. Résultat : ton cerveau déclenche une alerte, et ton premier réflexe devient… l’évitement.

C’est ce qu’on appelle l’évitement émotionnel : en repoussant la tâche, tu évites surtout l’émotion négative qu’elle provoque (peur, anxiété, gêne, pression). Tu gagnes un soulagement momentané… mais tu augmentes ton stress global. Et tu retombes dans la boucle.

Exemple : tu n’ouvres pas ton mémoire car “tu ne sais pas par où commencer”. Mais en vrai, tu redoutes d’être nul ou de ne pas y arriver. Alors tu repousses, et tu stresses encore plus.

 “Je travaille mieux sous pression” : vraiment ?

Tu t’es peut-être déjà dit ça. Et oui, parfois, l’adrénaline de dernière minute booste ton énergie et te pousse à t’y mettre à fond. Ton cerveau entre alors en mode survie : tu te concentres intensément… mais dans l’urgence, avec beaucoup de tension.

C’est efficace à court terme, mais pas durable. Tu t’épuises, tu stresses ton corps, et tu renforces l’idée que tu es “productif uniquement sous stress”. Ça devient un schéma ancré… et donc, tu procrastines à chaque nouvelle échéance.


L’anxiété de performance : un piège fréquent

Tu veux bien faire. Trop bien, peut-être. Le perfectionnisme et la peur de ne pas réussir du premier coup te bloquent. Tu préfères ne pas commencer plutôt que risquer de rater. Ce mécanisme, courant chez les étudiants ambitieux, s’appelle l’anxiété de performance.

Elle crée une tension intérieure : tu veux réussir, mais tu redoutes ce que ce travail pourrait révéler de toi (tes “limites”, tes erreurs). Et c’est souvent ce qui alimente… la procrastination.


Et si tu cassais le cercle ?

Voici quelques leviers concrets pour sortir de cette spirale :

1. Reconnais ce que tu ressens

Demande-toi : qu’est-ce que je redoute dans cette tâche ? Est-ce l’échec ? Le regard des autres ? Le manque de clarté ? Identifier l’émotion, c’est le premier pas pour la réguler.


2. Lâche l’idée de tout faire parfaitement

Tu peux faire quelque chose de moyen et l’améliorer ensuite. Attendre d’avoir “l’envie” ou “le moment parfait” est un piège.


3. Commence petit (vraiment petit)

Pas besoin de bosser 2h d’un coup. Lance-toi pour 10 minutes. Juste pour amorcer. Souvent, l’élan vient en cours de route.


4. Rituels > motivation

Installe des routines simples (même à 20%) plutôt que d’attendre que la motivation tombe du ciel.


5. Apprends à réguler ton stress

Pleine conscience, respiration, journal de bord émotionnel, sport doux… ce sont des outils .


Procrastination et stress se nourrissent mutuellement. Plus tu stresses, plus tu repousses. Plus tu repousses, plus tu stresses. Pour casser ce cercle, il ne faut pas forcément plus de volonté… mais plus de compréhension de ce qui te bloque émotionnellement.

En travaillant sur tes émotions, tes attentes, et ta façon de te parler, tu peux reprendre le pouvoir !





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