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Les troubles DYS


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Quel est le point commun entre Keira Knightley , Tom Cruise, Ed Sheeran , Albert Einstein et Daniel Radcliffe ? Ils ont tous un trouble « DYS » !


-Keira Knightley : Diagnostiquée dyslexique à 6 ans, elle a appris à lire grâce à ses scénarios de films.

-Tom Cruise : a longtemps caché sa dyslexie, qu’il a compensée par la mémorisation visuelle et l’entraînement intensif.

-Ed Sheeran : a raconté dans plusieurs interviews qu’il était dyslexique et avait du mal à suivre le rythme scolaire.

-Albert Einstein : considéré aujourd’hui comme probablement dyslexique : il parlait tard, confondait les lettres, mais avait un raisonnement visuel.

-Daniel Radcliffe (Harry Potter) : diagnostiqué dyspraxique, il explique que son écriture est illisible et qu’il a eu du mal à l’école à cause de sa lenteur.


Définitions

Les troubles « DYS » dyslexie, dysorthographie, dyscalculie, dyspraxie, dysphasie, dysgraphie appartiennent à la grande famille des troubles neurodéveloppementaux.

Ils apparaissent durant l’enfance et persistent à l’âge adulte.

👉 Ces troubles n’ont aucun lien avec un manque d’intelligencen ou de volonté, mais avec un fonctionnement cérébral différent dans les zones dédiées au langage, à la motricité ou à la cognition.


Déficit intellectuel ?

Ces troubles sont dits spécifiques parce qu’ils ne résultent pas d’un déficit intellectuel , mais d’un fonctionnement cognitif atypique dans un domaine précis.

Un élève peut avoir un QI tout à fait dans la norme voire supérieur, et présenter malgré tout un trouble DYS.


Domaine scolaire

Dans un contexte scolaire, ils se manifestent par des difficultés persistantes dans un ou plusieurs domaines de l’apprentissage (lecture, écriture, calcul, motricité)

Dans une classe, voici ce que l’on peut observer (et ce qu’il convient de repérer) :

-Dyslexie/dysorthographie : lenteur de lecture, erreurs de décodage, difficultés à écrire sans faute, fatigabilité accrue.

-Dyscalculie : difficultés à comprendre les nombres, les opérations, le temps, l’argent, malgré un enseignement normal.

-Dysgraphie : écriture illisible, lente, travail écrit très pénible, fatigue, production inférieure aux compétences orales.

-Dyspraxie : maladresse, difficultés de coordination motrice fine (ex. écrire, dessiner), ce qui peut retentir sur la prise de notes, le travail manuel, l’organisation.


Ces difficultés peuvent générer : une baisse d’estime de soi, de l’anxiété, de la démotivation, une surcharge cognitive plus forte que pour les élèves « normaux ». Il est fréquent que l’enfant « compense » ou « cache » ses difficultés, ce qui rend parfois le diagnostic plus tardif.




Conclusion

Les élèves porteurs de troubles DYS ne sont ni paresseux, ni moins intelligents, ni incapables. Ils ont simplement un chemin d’apprentissage différent, qui demande des aménagements, de la compréhension et de la bienveillance.

Ce trouble n’est pas une barrière définitive à la réussite, mais une modalité d’apprentissage différente que l’on peut gérer et compenser avec des moyens adaptés.



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